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Archives de nos invités

Karim Benmiloud

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Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay/Saint-Cloud (1992-1998), agrégé d’espagnol (1995), docteur ès-lettres avec une thèse intitulée Vertiges du roman mexicain contemporain : Salvador Elizondo, Juan García Ponce, Sergio Pitol (2000), habilité à diriger des recherches (2007), il est l’auteur d’une trentaine d’articles et de trois ouvrages sur la littérature hispano-américaine contemporaine.

Spécialiste de la littérature mexicaine de la seconde moitié du XXe siècle, il a travaillé à la fois sur des auteurs consacrés (Juan Rulfo, Rosario Castellanos, Carlos Fuentes), sur la Génération du Demi-Siècle (Sergio Pitol, José Emilio Pacheco, Jorge Ibargüengoitia) et sur les nouvelles tendances de la littérature mexicaine contemporaine (Carmen Boullosa, Sergio González Rodríguez, etc.). À ce titre, il a été membre du « Comité d’Experts » pour l’organisation du Salon du Livre de Paris 2009 consacré au Mexique et il est membre du conseil de la Chaire d'Éudes Mexicaines (ChEM - IPEAT) de l'Université Toulouse II - Le Mirail.

Il a également travaillé sur la littérature colombienne (García Márquez), cubaine (Reinaldo Arenas, Guillermo Rosales), bolivienne (Edmundo Paz Soldán) et, surtout, chilienne, avec de nombreuses publications sur Roberto Bolaño.

 

Ouvrages :

1. Karim Benmiloud et Raphaël Estève (coord.), Les astres noirs de Roberto Bolaño, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2007, 235 p.

2. Karim Benmiloud, Alba Lara-Alengrin, Laurent Aubague, Jean Franco et Paola Domingo (coord.), Le Mexique de l’Indépendance à la Révolution : 1810-1910, Paris, L’Harmattan, 2011.

3. Karim Benmiloud et Raphaël Estève (dir.), El planeta Pitol, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2012.

4. Karim Benmiloud, Sergio Pitol ou le carnaval des vanités, Paris, Presses Universitaires de France, 2012, 228 p.  :

5. Origine et gestation dans la trilogie du Chiapas de Rosario Castellanos (inédit d’HDR). À paraître.

 

Source : http://www.univ-montp3.fr/llacs/index.php?option=com_content&view=article&id=66%3Akarim-benmiloud&catid=45&Itemid=53

Alexandra Ortiz Wallner

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Alexandra Ortiz Wallner a obtenu son doctorat en Littératures Romaines à l'Université de Postdam (Allemagne). L'Université du Costa Rica lui octroya le diplôme de mastère de Littérature latino-américaine pour sa thèse portant sur les représentations de la violence et de l'espace dans la prose centre-américaine de l'après-​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​guerre.

Depuis 2010, elle est maître de conférences à l'Institut d'Études latino-américaines de l'Université Libre de Berlin.

Elle a également occupé la fonction de maître de conférences à l'Université de Postdam et à l'Université d'Humboldt de Berlin, ​​​​​​​​​​ainsi que celle de professeur invitée à l'Université de Delhi (New Dehli).

Elle fut l'auteur de nombreuses publications et co-éditions, essentiellement sur les thèmes de la violence, de la mémoire, les narrations ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​testimoniales et les productions audiovisuelles.

Elle est membre du comité éditorial de Istmo. Revista virtual de estudios literarios y culturales centroamericanos et co-fondatrice de la RedISCA (Red Europea ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​de Investigación Sobre Centro-América).

​Elle vient de publier son essai intitulé El arte de ficcionar: La novela contemporánea en Centroamérica (2012, Madrid: Iberoamericana/Vervuert), et collectivement Trans(it)Areas. Convivencias en Centroamérica y el Caribe – Un simposio transareal (2011, Berlin: Tranvia), (Per)Versiones de la modernidad. Literaturas, identidades y desplazamientos. Tomo III – Hacia una historia de las literaturas centroamericanas (2012, Guatemala: F&G) et Virginia Pérez-Ratton. Travesía por un estrecho dudoso – Transit through a doubtful strait (2012, San José: TEOR/éTica y The Getty Foundation).

Christopher Domínguez-Michael

 

Christopher Domínguez-Michael (México, 1962), historien et essayiste, est l'un des critiques littéraires hispano-américains les plus connus.
Il est l'auteur de Antología de la narrativa mexicana del siglo XX (1989 y 1991), La utopía de la hospitalidad (1993), La literatura mexicana del siglo XX (avec José Luis Martínez, 1995), Tiros en el concierto. Literatura mexicana del siglo V (Prix Rousset Banda, 1997), Servidumbre y grandeza de la vida literaria (1998), Toda suerte de libros paganos (2001), La sabiduría sin promesa. Vidas y letras del siglo XX (Prix del Círculo de Críticos de Chile, 2009), El XIX en el XXI (2010), Para entender a Borges (2010) y Profetas del pasado. Quince voces sobre la historiografía de México (2011). Il a réuni à deux reprises sous la forme danthologie l'œuvre de José Vasconcelos : Obra selecta (Ayacucho, Caracas, 1992) y Los retornos de Ulises (2010). Son Diccionario crítico de la literatura mexicana, 1955-2005 (2007) fut traduit en anglais en 2012.
En 1997 il publia un roman, William Pescador y en 2004 il reçut le Prix Xavier Villaurrutia pour Vida de fray Servando, une biographie historique. Il est membre du Sistema Nacional de Creadores de Arte depuis 1993 y en 2006 il obtint la bourse Guggenheim. Il participa au conseil de rédaction de la revue Vuelta entre 1989 y 1998. Il est actuellement membre du conseil éditorial de Letras Libres et chroniqueur de la rubrique culturelle du journal Reforma de la ville de México. Depuis 2010, il est chercheur associé du Colegio de México.

Rita De Maeseneer

 

Rita De Maeseneer est professeur de littérature latino-américaine à l’Universidad d’Anvers (Belgique). Elle s’est spéciliasée dans la littérature des Caraïbes. Elle est l’auteur de El festín de Alejo Carpentier. Una lectura culinario-intertexual (2003), Encuentro con la narrativa dominicana contemporánea (2006), Seis ensayos sobre narrativa dominicana contemporánea (2011). Elle a co-écrit avec Salvador Mercado Rodríguez Ocho veces Luis Rafael Sánchez (2008). Elle prépare Devorando a lo cubano. Una lectura gastrocrítica de textos relacionados con el Siglo XIX y el Período Especial. Ses recherches se centrent sur la culture populaire, la critique gastronomique, sur l’histoire et la fiction, et sur l’intertextualité. Elle a dirigé un projet sur les contextes culinaires aux Caraïbes et au Mexique. Elle dirige actuellement un projet de recherche sur le canon et la l’esthétique du roman contemporain aux Caraïbes et dans le Cône Sud (1990-2010).

Edmundo Paz-Soldán

 

Edmundo Paz-Soldán est né en 1967 à Cochabamba (Bolivie). En 1997, il a obtenu son doctorat en Littérature hispano-américaine à l'Université de Californie (Berkeley). Depuis, il est professeur de Littérature latino-américaine à l'Université de Cornell.
Il est l'auteur de neuf romans : Días de papel (1992), Alrededor de la torre (1997), Río fugitivo (1998), Sueños digitales (2000), La materia del deseo (2001), El delirio de Turing (2003), Palacio Quemado (2006), Los vivos y los muertos (2009) et Norte (2011) ; et de recueils de contes, tels Las máscaras de la nada (1990), Desapariciones (1994) et Amores imperfectos (1998).
Il a coédité les ouvrages Se habla español (2000) et Bolaño salvaje (2008).
De plus, il est collaborateur de plusieurs journaux internationaux, comme El País et La Tercera, et des revues, telles qu’Etiqueta Negra, Qué Pasa (Chili) et Vanity Fair (Espagne).
Il tient également le blog Río Fugitivo dans la plateforme Boomeran(g) :  http://www.elboomeran.com/blog/117/edmundo-paz-soldan/
Ses oeuvres ont été traduites dans huit langues, et il a remporté le prix Juan Rulfo (en 1997, pour ses contes) et le prix Nacional de Novela en Bolivie (2002). Il a également bénéficié de la bourse de la fondation Guggenheim (2006).

Antonio José Ponte

 

Antonio José Ponte (Matanzas, Cuba, 1964) a travaillé comme ingénieur hydraulique, scénariste et professeur de littérature.
Il a publié deux recueils de nouvelles : In the cold of the Malecon & other stories (City Lights Books, 2000) et Cuentos de todas partes del imperio (Éditions Deleatur, 2000), traduit en anglais sous le titre de Tales from the Cuban Empire (City Lights Books , 2002).
Parmi ses essais figurent Las comidas profundas (Éditions Deleatur, 1997), traduit en français sous le titre de Les Nourritures lointanes (Éditions Deleatur, 2000), Un seguidor de Montaigne mira La Habana / Las comidas profundas (Verbum, 2001) et El libro perdido de los origenistas (Aldus, México, 2002). Su essai le plus significatif s'intitule El abrigo de aire, dirigé contre les manipulations dont a été victime José Martí de la part du pouvoir politique révolutionnaire cubain. Sa poésie est réunie sous le titre de Asiento en las ruinas (Letras Cubanas, 1997). Il est l'auteur du roman Contrabando de sombras (Mondadori, Barcelona, 2002).
Antonio José Ponte est l'un des essayistes cubains les plus prestigieux. Expulsé en 2003 de la Unión Nacional de Escritores y Artistas de Cuba, pour ses idées qui entraient en contradiction avec le régime de Castro, il vit à La Havane. Il publie régulièrement des articles dans les revues La Habana Elegante, Cuadernos Hispanoamericanos, ou encore Letras Libres. Sa dernière œuvre, Un arte de hacer ruinas y otros cuentos (Colección Aula Atlántica, Fondo de Cultura Económica, México D.F.) a vu le jour en août 2005.

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